lundi 16 juillet 2007

Marion,ma première conquête

Je me disais que ma "carrière" serait incomplète sans le récit de la première fille avec qui j'ai conclu après mes débuts dans le monde de la séduction.Nostalgie ou narcissisme ?Un peu des deux sans doute.

Elle était blonde,et avait été la récompense d'heures de marches sous le soleil.Où je m'étais pris rateaux sur rateaux.Ma tenacité de cette époque m'étonne encore aujourd'hui,je sais très bien que je ne le faisais absolument pas pour le sexe.Je voulais peut être gagner ma propre estime,pensant que mes problèmes relationnels seraient résolus avec des dizaines de conquêtes au compteur.

Qu'à cela ne tienne,j'avais entre 17 et 17,5 ans.Elle en avait 16.Inutile de préciser que la conversation ne volait pas haut.Qu'on avait tous les deux "la pinède en feu" pour citer Dubosc.

Le premier rendez-vous avait été assez comique.Je l'écris en étant plié de rire,pour la simple et bonne raison que je m'étais trompé sur l'endroit de rendez-vous,que sa mère avait confisqué son portable la veille,et que j'étais arrivé avec une heure de retard.C'était en bas d'un immeuble où elle allait à son cours de danse.Je n'habite pas loin de l'immeuble en question actuellement,et je me surprends encore à revivre ces scènes quand je passe devant.

J'avais été mauvais comme jamais,j'avais honte de la façon dont j'avais gèré mon rendez-vous.C'est l'une des raisons pour laquelle je n'ai jamais posté cette histoire nul part.Mais pourtant au moment de m'en aller et de la laisser retourner en cours elle m'agrippa le bras et me dit "Et tu comptes t'en aller comme celà sans même m'embrasser ?".Je fus saisit par son attitude directe,mais je l'embrassais quand même.Ma langue était raide,on aurait dit que j'avais une crampe à la langue...

Le mistral marseillais accompagnait mes pas.J'étais heureu,j'avais une copine.J'étais loin de me douter que comme ces feuilles légères que porte le vent,il en serait de même pour moi.

Nous couchâmes ensembles la deuxième fois que nous nous vîmes.Dans mon petit studio de l'époque.J'étais trop ému,j'éjaculai trop vite,je jouis vite,beaucoup trop vite,et le fait que j'avais laissé tomber le sport joua sur mon endurance.Sa réaction fût sans appel,elle ne me donna plus jamais signe de vie.

Je vous laisse deviner pourquoi...

RR

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