mardi 17 juillet 2007

Le diable au corps,Part II

Chapitre I =The game

La vie reserve bien des fois des surprises de taille.Celle que je voulais détruire,c'est elle que j'empêche de couler à présent.Pourquoi ?Je ne le sais,sans doute me reste t'il encore un semblant de justice au fond du coeur.Elle parle mais je ne l'écoute pas,le vent d'été joue avec ses cheveux,j'ai l'esprit ailleurs.
-Tu marches tellement droit...j'ai l'impression que tu es crispé
-(sourire,c'est pas tous les jours qu'une femme me neg)Pour me provoquer ainsi il faut que : tu sois sote ou une experte en séduction.Laquelle des deux es-tu ?
-Je ne sais pas...
-J'ai déjà ma petite idée là dessus.
-Comment ça ?
-*juggler stare*

Elle me parle de poésie,et de littérature.Elle me parle de ses passions,en me priant de l'escuser d'avoir des penchants pour une littérature qu'elle juge un cran en dessous de la mienne.Je l'écoute sans l'écouter,ce dont elle parle me rappelle amèrement les souvenirs attroces des heures de littérature du lycée.Elle prend plaisir à s'afficher en public avec moi,je la laisse faire.Son entourage est fou de moi,elle est ma première fan.

Je traîne avec elle les premiers temps par orgueil ou par pitié,comme costals s'affichant avec Andrée.Sauf que la mienne d'Andrée est une Hb9 en robe du soir...Cela me faisait jouir de savoir à quel point on pouvait rendre folle une femme.A ce moment précis je n'avais aucun objectif précis.J'en faisais ce que je voulais.Mes textos ressemblaient à ça.

Salut Micheline,ne prévoit rien pour après demain soir.Je passe te chercher à 7 heures

et sa réponse était toujours la même.

Comment dois-je m'habiller ?

Ah que de jouissance...Mais à trop laisser trainer une affaire en cours,on prend le risque de la faire pourrir.Et surtout de mourrir de sa belle mort.Plusieurs rendez-vous avec elle.J'adorais passer du temps avec elle,elle arrivait à me faire sourire ,et même parfois rire aux éclats,et c'est à cette période la qu'elle commence à me séduire.Elle passe énormément de temps dans mes bras.Et le recherche même.Au sein de la MCT elle fait l'unanimité.Elle s'entend bien avec madame Yoshi qui fait office pour moi de révélateur de la valeur intrinsèque d'une femme.

Il y a eu l'arrivée dans sa vie de deux hommes :beaucoup plus âgés,plus beaux ,plus musclés et plus riches que moi.Je devais relever un nouveau défi,battre ce genre de types.

L'un d'entre eux l'invita au cinéma pour le premier rendez-vous.La veille de notre départ pour le frioul (un archipel pas très loin de marseille,on y va en bateau,c'est très reposant comme endroit).Je décidai de faire une amog line spécialement pour lui,j'appelle cela "bitcher" une cible.En utilisant toutes les informations dont je disposais sur lui.

"Vois-tu les mecs riches et beaux ont tous le même défaut,ils croyent que tout leur est dû.Vois-tu,il vient te chercher dans une Bmw avec sièges en cuir,il t'enmènera sans doute au cinéma qui est à plan de campagne,où en passant tu te feras chier le seul film interessant nous l'avons vu tous les deux.Ensuite bah vous irez diner dans un restau chic où il commandera pour toi en te prennant le plat moins épicé possible pour préserver ton haleine.Comme c'est un gentleman,il commandera le vin le plus fort en te faisant croire que c'est le meilleur et que tu dois absolument le goûter.Une fois qu'il se sera assuré que tu es sans défense,bah il te raccopagnera chez toi et demandera à monter car il est un peu fatigué le temps de ses reposer,car il habite loin et a encore de la route à faire.Pour lui,le faire monter signifira que tu as envie de baiser"

C'était pas aussi bien dit à l'oral que cet écrit ,mais ça avait le même effet.Le type ne s'en est jamais remis,et son numéro de téléphone qu'il avait noté sur un bout de papier,elle me l'a montré à la poubelle le lendemain.Quoi ?Moi je suis démoniaque ?Mais oui.Il a biensur essayé de la recontacter,mais en vain.

Je garde du frioul deux sensations dominantes:Une sensation d'exaltation,et une sensation forte de frustation.Tellement je me suis senti faible de n'avoir pas le cran de porter le coup final,alors que le finish avait été magnifiquement amené.Mais la raison est simple,je commençais vraiment à apprécier Micheline,et je ne sentais rien en moi qui bouillonait,à part le désir.Mais j'étais faible,et pris de cours par les sentiments qui visiblement l'animaient à mon égard.

Elle ne savais pas où nous allions,mais le devina quand on se mis sur la file d'attente pour le frioul.Elle était dans mes bras,sa tête contre mon torse.Et sur le bateau ses yeux émerveillés contemplaient la ville s'éloigner.

La seule fausse note de cette journée fût le restaurant.Les moules étaient infectes.Le reste,silence et Zénitude étaient de mise.Sur la coline nous contemplions la mer et le lointain,tandis qu'elle me parlait de ... Moi!

Elle me dit qu'elle savait que sous mon extérieur dur,se cachait un coeur en or.Qu'elle n'avait absolument pas peur de moi...Elle ceuillit même une fleur et me l'offrit.
-Tiens,regarde je suis romantique
-(juggler stare +sourire)Tu m'avais caché ce coté fleur bleue.
- Embarassed

Elle revint à la charge plus tard.

-Micheline embrasse t'elle mieux que tes ex ? manière de demander dérobée ,et délicieuse façon de parler de soi à la troisième personne.
-Je ne sais pas,je n'ai pas essayé.

Sans toute autre forme de procès je lui mis un rateau.Aujourd'hui encore,je peine à savoir pourquoi j'ai agis de la sorte à cet instant précis.Je n'étais pourtant pas dans un état d'idiotie caractérisée que d'aucuns appellent parfois à tors "la hard to get attitude".

Et le silence parlait,tandis que nos corps chauds et enlacés s'émerveillaient de la vue,en respirant de l'air pur.La fatigue de la veille s'était dissipée,pour la première fois avec elle je goûtais à la plénitude du bonheur.Pas de celui qui s'enfuit sans laisser d'adresse,mais de celui qui marque une vie de son empreinte.

Au retour,je passai chez elle la déposer.Elle devint très nerveuse,et me mit presque à la porte.Je peinais à comprendre.Alors que c'était plus qu'évident.L'esprit léger,rempli de bonne humeur,je me laissais aller à un sommeil mérité.

Je n'avais pas encore conscience que j'avais atteint le sommet de la montagne,et que de l'autre coté,le chemin redescend.Car on ne peut vraissemblement pas aller plus haut.

RR

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